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Extrait de VOYAGE DANS MES VIES ANTERIEURES

(Tous droits réservés)

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Sous contrat d'Edition

SOMMAIRE

 

 

 

 

PRÉFACE

I – Mes vingt ans

II - J’ai cru mourir

III - Minuit

IV - Première régression sous hypnose : Aria

V - Les forces émotionnelles

VI – Ma fille

VII - Deuxième régression faite par ma fille : Tiyi

VIII - recherches sur Ramsès III Et si je régressais aussi ?

IX - la vie éternelle

X - Ma troisième régression en rêve : Anne Neville

XI - recherches sur Richard III

XII - les âmes sœurs

XIII – Ma quatrième régression volontaire : Francesco Melzi

XIV - recherches sur les élèves de Léonard de Vinci

XV - les réminiscences du passé

XVI- Ma cinquième régression :

Eléanor Elkins Widener

La plus traumatisante émotionnellement

XVII - recherches sur le naufrage du Titanic

XVIII - Comment grandir ?

XIX- Ma sixième régression faite à l’envers : Gisèle Bardet

XX – Difficiles recherches sur le massacre d’Oradour sur glane

XXI - Les phobies du présent

XXII - Méthode simple pour régresser

XXVIII- De l’analyse à la transformation personnelle

XXIV- Rien n’est fini !

LISTE CHRONOLOGIQUE DE MES VIES ANTERIEURES

SOMMAIRE

BIBLIOGRAPHIE

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

 

 

 

 

PRÉFACE

I – Mes vingt ans

II - J’ai cru mourir

III - Minuit

IV - Première régression sous hypnose : Aria

V - Les forces émotionnelles

VI – Ma fille

VII - Deuxième régression faite par ma fille : Tiyi

VIII - recherches sur Ramsès III Et si je régressais aussi ?

IX - la vie éternelle

X - Ma troisième régression en rêve : Anne Neville

XI - recherches sur Richard III

XII - les âmes sœurs

XIII – Ma quatrième régression volontaire : Francesco Melzi

XIV - recherches sur les élèves de Léonard de Vinci

XV - les réminiscences du passé

XVI- Ma cinquième régression :

Eléanor Elkins Widener

La plus traumatisante émotionnellement

XVII - recherches sur le naufrage du Titanic

XVIII - Comment grandir ?

XIX- Ma sixième régression faite à l’envers : Gisèle Bardet

XX – Difficiles recherches sur le massacre d’Oradour sur glane

XXI - Les phobies du présent

XXII - Méthode simple pour régresser

XXVIII- De l’analyse à la transformation personnelle

XXIV- Rien n’est fini !

LISTE CHRONOLOGIQUE DE MES VIES ANTERIEURES

SOMMAIRE

BIBLIOGRAPHIE

REMERCIEMENTS

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NOTE DE L'AUTEUR : 

​

J'ai découvert mes vies sans a priori. Les unes après les autres, elles m'en n'ont appris plus sur moi que tout ce que j'en savais déjà. Je pense que dans notre monde d'aujourd'hui, il est difficile de trouver son équilibre et que mes expériences du passé, mes actions, mes personnalités m'ont permis de prendre conscience du chemin parcouru et de celui qu'il reste à faire. On ne grandit pas sans se connaitre parfaitement.  Nos vies antérieures permettent cette progression et m'a fait accéder à la sérénité.

​

Moi, la grande stressée de la vie, j'ai vu, j'ai compris, j'ai accepté et j'ai pardonné. Maintenant je suis en paix. Il m'a semblé important de faire partager mes expériences avec le plus grand nombre. J'ai donc repris mes carnets de note et j'ai écrit ce livre. Pas en une seule fois, pas avec facilité, mais j'ai persévéré pour accoucher d'un texte facile d'accès a tous ceux qui se posent des questions. 

I

Mes vingt ans

 

 

 

 

Mon histoire commence en 1981.

Je vais vous raconter mon expérience.

À cette époque, j’ai vingt ans et je travaille dans une grande banque parisienne. À cette âge tout est permis, j’ai pleins de rêves. Des projets, j’en ai pleins la tête. Alors je décide de partir fêter mon anniversaire au Mexique, avec une amie et collègue. Nous partirons en voyage organisé pendant trois semaines par le biais de notre comité d’entreprise. Six mois d’économie et de préparation. Le jour J arrive, on s’envole pour le dépaysement.

Vingt et une heures de vol, douze heures de décalage horaire et des étoiles pleins les yeux. Trois semaines plus tard, on refait le vol retour en sens inverse et on se pose à Orly-Charles de Gaulle. J’ai eu froid dans l’avion. On est début novembre, j’ai renfilé un gros pull en laine pardessus ma petite robe à bretelles. La différence de température est phénoménale. 68° à Mérida, 32° dans l’eau ! À l’arrivée, à peine vingt quatre heures après, il ne fait que 5° sur le tarmac.

Un taxi me ramène chez moi en banlieue, je colle mon front contre la vitre. Il fait nuit, dehors le paysage défile, j’ai encore la tête sous les tropiques.

À la maison, je prends une douche et je monte me coucher. J’ai trois jours devant moi pour me remettre à l’heure de Paris.

Je retourne travailler avec un rhume et pleins de souvenirs. Mais après plusieurs semaines, non seulement je suis toujours malade mais cela c’est empiré. Je tousse beaucoup. Ma bronchite mal soignée va m’emmener jusqu’à la nuit du dix décembre.

Cela fait trente ans, mais je m’en souviens comme si c’était hier.

Je dors dans ma chambre lorsqu’à minuit pile je me réveille en sursaut. J’arrache les draps et je saute de mon lit comme un clown qui sort de sa boite. Il fait tout noir dans ma chambre. Ma gorge est obstruée, je n’arrive plus à respirer. J’ai les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte, mais l’air ne passe pas. Je panique, j’arrache mon tee-shirt, je me tape sur la poitrine, puis je me jette de mon lit et je me précipite sur la fenêtre que j’ouvre ainsi que les volets, je me griffe la gorge. Rien n’y fait. J’ai les yeux pleins de larmes, j’ai peur... Je vais mourir.

 

Voila comment les rêves d’une jeune fille se brisent. Tout avait bien commencé et puis une maladie infectieuse vient tout faire basculer. Cette nuit là, j’ai dégringolé l’escalier et je me suis rendue dans la chambre de mes grands parents, avec qui j’habitais encore. Heureusement pour moi, sinon je serai morte.

Je suis tombée dans les pommes devant leur porte. Le bruit mou de ma chute les à réveillé. Après je ne me rappelle plus de rien.

​

Ce que j’en sais, on me l’a raconté...

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Réanimée, on a extirpé de ma gorge un fluide semblable au chewing-gum, une pâte extensible qui encombrait mon œsophage. Cette crise cette nuit là, fut la première. Il en eut bien d’autres dans les mois qui suivirent. Je pouvais faire jusqu’à dix ou quinze crises d’étouffements par jour. Les médecins ne trouvaient pas ce que j’avais. Ils me soignaient avec des antibiotiques, mais j’étais toujours malade.

A partir du onze décembre à la suite de mon malaise, je suis tombée dans un coma léger d’ou je sortais parfois par intermittence pour entendre les bruits familiers du quotidien : la préparation des repas, le bruit des couverts dans les plats, l’odeur de la soupe, l’eau de la vaisselle qui coule, les discussions étouffées de mes grands parents, les pas qui résonnent sur le sol... Se sont les petites choses insignifiantes de la vie de tous les jours qui m’ont permis de m’accrocher. Cette vie qui continuait sans moi et que j’avais envie de retrouver. Mais la plupart du temps j’étais inconsciente. Cela à durée près de trois mois. J’ai perdu huit kilos et je suis restée alitée à domicile.

Il fallu l’intervention, a mon chevet, d’un vieux médecin à la retraite et ancien professeur de mon médecin de famille pour qu’ils comprennent enfin ce que j’avais attrapé. Une maladie éradiquée en Europe, la Diphtérie. Communément appelée : le croups et ce, malgré une vaccination pendant l’enfance.

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A partir de là, le traitement est décidé : «Allerglobuline» par injections, une fois par jour, tous les jours, jusqu’a ce qu’il n’y est plus d’étouffements. Il faudra un mois et demi pour que je ne fasse qu’une crise tous les deux ou trois jours. Avec l’espacement des crises, je retrouve la conscience du monde extérieur et de moi-même. Je vais mieux. Enfin !

J’aurai évité l’hospitalisation et la trachéotomie de justesse. Je reste allongée toute la journée, je suis très faible. Je lis, je fais des mots croisés. La vie reprend doucement son cour. Je vais pouvoir reprendre mon travail.

Je suis presque heureuse.

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