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RECHERCHE DE MES VIES ANTERIEURES

JE M'APPELLE : ARIA, Bretagne ou angleterre, au moyen age

2013. Ma première régression se passe sous hypnose avec une thérapeute.

la thérapeute est douce et professionnelle. elle prend le temps , après m'avoir assise dans un confortable canapé, de discuter avec moi du "pourquoi" et du "comment" de ma démarche.
elle note , mes idées, mes questionnements, mes reflexions.
et après les dernières recommandations ou elle s'assure que je connais les regles .
"on ne sait pas ce qu'on va rencontrer ou voir ! est ce vrai ou mon imagination ? ca peut etre mon inconscient qui créé , alors qu'il faut juste le laisser parler.
j'allonge mes jambes sans les croiser, je pose ma tete sur un coussin, et je pose mes deux mains a plat sur mes cuisses



14h Début de la séance....
Je suis dans un champ , l'air est frais, ca sent le blé mur. Je marche, j'avance vers le bout du champs, vers la foret.
je sens les mottes de terre et les cailloux sous mes pieds , j'avance encore. En plein milieu les blé sont écrasés et un coffre en cuir marron a lanières est posé, il a un grosse serrure en fer forgé et une grosse clé. Je m'accroupie et je tourne il s'ouvre. Il est entierement vide , je dépose mes angoisses, mes soucis que je visualise dans des bout de chiffon et je les jette dedans. Immédiatement je referme et me releve. je vois distinctement le foret et les grands arbres. Au dur et a mesure que j'avance , le soleil se cache dans le haut des arbres et il fait plus sombre. Tous les arbres ont une porte. Je prends la première a ma droite , elle s'ouvre alors que j'avance. un vieillard aux cheveux gris , longs et enmelés est la. Il me souris et me fait un geste de la main. L'escalier est la. Le vieux s'efface pour me laisser passer je regarde au fond et commence a descendre les marche une a une. Je sens le froid qui monte vers moi. La pierre lisse sur mes pieds. il fait tres noire.

Thérapeute : C. a tout moment vous pouvez utiliser n'importe quel objet que vous souhaitez. Prenez une torche C. vous serez mieux.
Oui.
une, deux, trois, quatre, ... vingt, vingt et un, ..... trente marches !

Une tres grande lumière aveuglante.
et puis la lumière devient moins intense et je vois de grandes herbes vertes et la fraicheur d'un sous bois. L'air est si frais. J'entends les oiseaux et tous les petits animaux de la foret. et puis j'entends le bruit d'une rivière qui coule. Fraiche et claire. j'avance ....

Thépareute : C. est ce que vous etes vous ?

Non ! je suis blonde. Grande, j'ai environ 19 ans je porte un longue robe de toile tissé blanche qui gratte un peu. avec une corde de chanvre a la taille. Mes cheveux sont tres longs et bouclés jusqu'a mes hanches et tombent dans mon dos. J'entends les oiseaux et pleins de petits animaux. Des écureuils de branches en branches, des petits lapins pres de mes jambes, et le bruits d'une rivière fraiche et claire. je m'approche et je m'accroupie. je trempe ma main dans l'eau, l'eau est froide et tres transparente, lorsque je relève la tete , il y a une biche de l'autre coté de la rive, elle me regarde. je vois ses naseaux dilatés et ses oreilles droites. Je me relève et je marche

T : C. savez vous ou vous allez ?

oui ! dans une clairière. j'avance dans les hautes herbes et j'entends le bruissements des plantes contre moi, il n'y a pas de chemin, je me force un passage dans la nature. Après encore quelques arbres , j'arrive dans une clairière. J'avance , le soleil brille , mais n'est pas tres haut dans le ciel. Il est tot. d'ailleurs il y a de la rosée partout sur les plantes et mes jambes sont mouillées.
j'approche sans hésiter et passe entre des pierres levées en rond. Aussitot d'autres personnes arrivent femmes surtout et quelques hommes. Ils portent tous des robes longues comme moi mais grises avec de grandes manches ils sont une douzaine ils s'approchent et forment un cercle a l'intérieur des pierres et autour d'une grande table de pierre.
Ils se mettent à chanter. Un homme avec des cheveux longs et une grande barde lève les bras dans sa main gauche il tient un baton. Tous l'imitent et lèvent les bras. Les chants sont magnifiques, les voix melodieuses et claires.

(j'ai deux larmes qui coulent de mes yeux a ce moment, je les ai senti faire leur chemin humide sur mes joues !!! ???)


une jeune fille avec une couronne de fleurs autour de la tête avance vers la table et se colle a la pierre, puis une autre et encore une autre , et enfin, moi... je m'approche de la table centrale.

T : C. sort de ce corps et éloignez vous, envolez vous pour vous posez sur une branche et regarder la scene. C. etes vous spectatrice maintenant ?


oui. les chants s’arrêtent. Une femme tenant un flacon approche de la première jeune fille et lui fait boire une longue gorgée de liquide, puis a la deuxième et a la troisième. La première jeune fille tombe au sol et se met a trembler. et c'est mon tour. Je bois un liquide épais transparent et rance. et puis c'est le trou noir.

T : C. etes vous toujours spectatrice ?

... Oui. Nous sommes maintenant quatre filles par terre prés de la table de pierre a l’intérieur du cercle des participants. Ils nous regardent nous contorsionner, personne ne bouge. Le soleil monte dans le ciel . Le temps s'écoule...
La première jeune fille se calme et commence a essayer de se relever, une femme s'approche et l'aide a rejoindre les autres dans le cercle humain. Cette jeune fille brune, je la connais elle est mon amie, elle se nomme betty.

T : C. connaissez vous votre nom dans cette vie ?

Oui, je m'appelle : Aria. Puis c'est le tour de la suivante  et puis de la troisième et enfin c'est mon tour, je sens deux mains m'empoigner par les aisselles et me relever, et une autre main me tenir le bras gauche sur ma peau. (moi je n'ai pas de manche à ma robe) Alors que l'on me relève, une agitation se fait dans le cercle, j'entends des murmures et derrière nous entre les arbres on entend du bruit au loin. les participants s'entreregardent et chacun se séparent et par dans une direction. Les deux femmes qui me soutiennent m'entrainent vers la rivière d’où j’étais arrivée tout a l'heure. On coure a moitié et on trébuche un peu ,les bruits sont des bruits de cavaliers, ils se rapprochent d'ou on était.
Entre les herbes, une des femme tire sur une corde et rapproche une barque a fond plat. On m'y dépose , j'ai la tête qui tourne et on traverse à la perche la rivière. On accoste de l'autre coté sur une ile, le femme tire sur la barque pour la monter sur la terre ferme et la cacher dans la végétation.
on se faufile entre les arbres et les branches, il y a des ronces et des épines .et puis , d'un coup , une cabane. la femme qui me tient pousse la porte il fait sombre a l’intérieur il y a une paillasse dans le coin à droite, on m'y dépose. Je me sens si fatiguée , la lumière entre par une petite ouverte avec un chiffon devant. sinon il y a une cheminée sur le mur du fond et table branlante avec deux tabourets et a gauche en entrant un meuble avec des ustensiles en bois.
les bruits au dehors s'agitent toujours , puis finissent par s'estomper. Le calme et le silence reviennent , le soleil tombe et la nuit arrive. On vient me secouer , je m’éveille et on part. on reprend la barque et on traverse la rivière, puis la foret.

Toutes les trois on arrive en vue du village, il y a un pont de pierre pour entrer, personne dehors, il est tard. on me dit de rentrer chez moi. J'entre et prend la ruelle de droite je longe les maisons et j'arrive sur une petite place, je pousse la porte d'une maisonnette coincée entre les autres. Dedans, pas de lumière juste les flammes de la cheminée, avec un chaudron qui mitonne et une femme vetue d'une robe rouge tourne une grande cuillère en bois.
derrière elle un grand lit avec mes deux petits frères,ils dorment.  La femme se retourne, c'est ma mère, elle se nomme : Emma. me demande si j'ai faim et m'apporte un bol de soupe que je mange assis sur la grande table de la seule pièce de la maison. Et puis je pose la cuillère en bois et je m'approche du lit je me penche et je tire une paillasse d'herbe de sous le lit et m'écroule pour m'endormir. Ma mère pousse le chaudron hors du feu et va se coucher dans le lit avec les enfants.
Plus rien de bouge, je suis bien et je m'endors.

puis j'entends du bruit une cavalcade des chevaux et des hommes qui crient dehors. Ils font le tour de la place du village on entend frapper et entrer contre chaque porte. Je suis assise dans ma couche et ma mère aussi c'est redressée.
ca y est ! les hommes frappent a notre porte, ma mère va ouvrir, ils la bousculent et ils rentrent.

T : C. détachez vous de ce corps, eloignez vous et soyez spectatrice.

Oui.
C'est moi qu'ils cherchent. Mes petits frères hurlent et pleurent, ma mère est empoignée et les hommes en armes ce précipitent vers moi, ils m'empoignent*1 un homme de chaque coté et nous sortons.

(une énorme bouffée de chaleur monte a ma tète, une boule me serre la gorge et des larmes coulent de mes yeux, sans que je puisse faire quoi que se soit, j'en ai conscience en surimpression des images que je vois et du chagrin que je ressens lorsqu'on me sépare de ma mère...)

Je tends les mains vers ma mère et elle aussi, mais ils la retiennent et me sortent dehors. Betty aussi est sur la place du village, elle pleure très fort. Au milieu 4/5 cavaliers avec des torches. Les chevaux piétinent ils sont énervés de la fumée sort de leur naseaux et de l'écume mousse sur leur encolure. Entourée d'une dizaine de garde , betty , l'une des femmes de la cérémonie et moi sommes conduites a travers les rues et ruelles, vers la caserne. On passe une porte avec une herse et l'on rentre dans une tour. On monte les escaliers en colimaçon, au troisième étages on prend un couloir , en baissant la tete et on entre dans une cellule derrière une grosse porte en bois. Il fait noir a l’intérieur,  une raie de lumière descend d'une petite ouverture à deux mètres de haut, je sens de la paille sous mes pieds et une forte odeur d'humidité et de pourriture. Et puis j'entends des petits cris, ce sont des rats je perçois aussi leur petites pattes sur le sol.
Je m'assoies dos au mur , genoux sous le menton et j'attends....
le temps s'écoule et le jour ce lève. Très tôt , j'entends des pas des gardes et ma porte s'ouvre. Je suis extraite de la cellule , les mains attachées sur le ventre avec une grosse corde et un homme me prend par le bras et m'entraine dans les escaliers ou l'on descend et au premier étage , on entre dans une salle de taille moyenne, je m’arrête devant une table deux hommes de gardes sont de chaque coté de moi. En face , un homme vêtu de noir est assis au centre devant des feuilles et un maillet a la main. Deux hommes de chaque coté l'entoure, je les reconnais se sont des hommes de mon village. Le juge parle, parle et encore. La corde a mes poignets est trop serrées*2, j'ai mal. Il finit par m'accuser de parler aux animaux. Je ne sais quoi dire. Les cinq hommes qui me font face a la table parlent, hurlent et se disputent. tout a coup, l'homme en noir frappe plusieurs fois avec son maillet et le silence tombe. les gardes me font assoir sur un banc sur la gauche de la salle et d'autres hommes font entrer mon amie betty. Elle pleure toujours, le juge n'y fait pas attention et lit des feuillets devant lui, puis l'accuse de fabriquer des filtres. Je pense alors, que ces faux, que betty connait les plantes qui soignent et que lorsque ma mère a mal à la tête, elle lui donne un petit flacon et qu'elle n'a plus mal après....
Ils font aussi assoir betty sur un autre banc a coté de moi et ils font entrer la femme de la clairière. Elle se tient droite et fière avec ses longs cheveux noirs sur sa robe marron a col rond. Elle ne pleure pas et ne se débat pas, elle les regarde dans les yeux. les hommes qui avec nous parlaient fort, chuchotent , on dirait qu'ils ont peur d'elle.
Elle aussi est accusée de sorcellerie. Ils rendront leur jugement demain, en attendant, on nous emmène dans la cour de la garnison avec nos gardes toutes les trois. Au milieu de l'enceinte il y a des fagots empilés sous une estrade.
je pense : non ! ils vont pas faire ça.... de l'autre coté de la cour le long du mur de l'enceinte, des anneaux avec des chaines, c'est moi qu'ils attachent au mur la première, ils coupent mes liens et mettent chacun de mes poignets dans un anneau a hauteur de ma tête avec de grosses chaines qui pendent. Puis, ils attachent betty a coté de moi pareillement, et enfin la femme. Le jour est encore haut. j'ai soif et j'ai faim. le temps s'écoule
alors que la nuit est tombée et que le jour commence à se lever, une foule arrive dans la cour de la caserne. les gens s'agglutinent, au premier étage de la tour, l'homme en noir est a la fenêtre. Tout le monde écoute un homme qui parle en lisant une feuille de papier, mais je n'entends pas se qu'il dit, il est trop loin, et le murmure de la foule noie ses paroles.
Des gardes arrivent et viennent détacher la femme de la cérémonie. Ils n'ont pas besoin de l'emporter, elle monte seule l’échelle posée sur les fagots , un des hommes enfonce un poteau dans un trou du plancher et l'attache les bras dans le dos au poteau. Un brouhaha retentit, un militaire avec un torche en flamme a la main attend devant moi , il regarde vers la fenêtre du premier étage. Le juge fait un signe de la main et le garde approche la flamme des branches bien sèches et avance pour faire le tour du bucher. La femme hurle, les flammes montent, et la fumée envahit tout le village

T : C. laissez le temps s'écouler, vous n’êtes pas obligée de regarder cela. Détachez vous de la scène et laissez vous guider le film reprendra tout seul lorsqu'il vous apportera une réponse a vos questions .

...
J'ai été condamné a la prison. Le juge connait le tavernier et je suis emmenée sous bonne garde à l'auberge de nuit. Les flammes des flambeaux accrochées au mur de la taverne dansent sur les visages des gens qui parlent fort et s’interpellent. On m'a détaché les mains, mais je porte deux anneaux aux chevilles avec une chaine entre les deux. Je me laisse faire, et je tousse beaucoup. On me dit que je vais travailler ici. le tavernier me montre dans la grange un petit coin avec de la paille et me dit que je dormirai la. et qu'en attendant il y a du travail dans la cuisine, et que je dois aller chercher de l'eau au puits.
Dans la cour derrière l'auberge, je plonge un seau par dessus la margelle. Et je le remonte, la corde ma fait mal a l’intérieur des mains. Le seau est lourd je n'arrive pas a la transporter. Dans la salle de la cuisine, j'épluche des légumes , je lave et je range.....  j'ai faim, et je suis fatiguée.
je travaille du levée du jour au coucher du soleil.
Le temps s'écoule (plusieurs mois)
...
je suis couchée a plat ventre dans la paille de la grange. Le tavernier s'approche il me soulève par l'épaule avec sa chaussure, je tousse sans arrêt et du sang coule sur la paille. Il marmonne quelque chose et repart, mes oreilles bourdonnent je n'ai pas entendu, je suis si fatiguée, je n'ai pas la force de me lever.
La femme de cuisine dépose un bol de soupe près de moi et s'en va.
la fumée me vient aux narines, j'ai faim, mais je ne peux pas bouger. un rat s'approche et monte jusqu'au bord du bol pour boire dedans. Ma toux ma déchire la gorge, j'ai chaud, j'ai froid, mes yeux se brouillent, j'ai envie de dormir, alors je ferme les yeux et tout devient noir.

je pense , voila je suis morte toute seule comme un animal. je n'ai pas revu ma mère....


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* les phrases soulignées sont les moments ou ma thérapeute attire mon attention sur des faits qu'elle a remarqué et qu'ils l'ont impressionnée pendant la seance, precisons qu'elle n'a pas les "images" juste le son, lorsque je decide de parler et de raconter ce que, moi, je vois....  
1* lorsque les gardent m'empoignent, des marques blanches se sont imprimées sur mes bras !
2* lorsqu'on m'a attaché les poignets avec une corde , les traces des liens sont devenus visibles sur mes poignets !

la séance a fini à 16h 30

Silhouette de Deer
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